Les gagnants et les lauréats de l'Olympiade internationale sur la sécurité financière bénéficient non seulement de privilèges pour entrer dans les universités de l'Institut international en réseau dans le domaine de LBC/FT. Au cours de la dernière semaine, les étudiants talentueux sont observés par des employeurs potentiels, représentants du secteur bancaire et des cellules de renseignement financier des pays. Et certains finalistes reçoivent des offres uniques : ils sont convoqués à des entretiens dans des organisations et agences financières nationales.
Cette offre a également été reçue par Noursoulouou Kozhonazarova, lauréate de la IIe Olympiade internationale sur la sécurité financière, qui maintenant commence sa carrière au sein du Service national de renseignement financier auprès du ministère des Finances de la République kirghize (SNRF).
Le Centre international de formation et de méthodologie pour la surveillance financière (ITMCFM) : Peux-tu nous parler de ton expérience de participation à l'Olympiade internationale sur la sécurité financière, s'il te plaît. Comment en as-tu entendu parler et pourquoi as-tu décidé d'y participer ?
Noursoulouou : J'ai découvert l'Olympiade sur la sécurité financière dans mon université, Académie de l'administration d'État auprès du Président de la République kirghize J. Abdrakhmanov. L'Académie a publié sur son site des informations sur le recrutement pour participer à l'Olympiade républicaine sur la sécurité financière. Au début, j'ai pensé qu'il était inutile d'y participer. Je supposais que ce domaine n'était pas du tout similaire au domaine de formation qui était le mien, l'administration d'État et des municipalités. Mais plus tard, j'ai décidé de m'y essayer et j'ai choisi le domaine de l'Olympiade que qui me plaisait le plus, la Jurisprudence.
Lors du test effectué pour les étudiants au sein de l'Académie, j'ai réussi à obtenir le nombre de points nécessaires pour participer à l'Olympiade républicaine, où mes très bons résultats m’ont valu la 3e place. Cela m'a permis de faire partie de l'équipe nationale du Kirghizstan et ainsi que de сontinuer à participer à l'Olympiade internationale sur la sécurité financière c’est-à-dire me qualifier pour la finale à Sirius.
ITMCFM : Que t'a apporté la participation à l'Olympiade ?
Noursoulouou : Tout d'abord, la participation à l'Olympiade m'a permis d'acquérir de nouvelles connaissances dans le domaine de la sécurité financière, notamment en matière de LBC/FT. J'utilise ces connaissances dans ma vie quotidienne et dans mon travail, et j'essaie d'en apprendre toujours plus chaque jour.
Ensuite, de nouvelles relations. La finale de l'Olympiade n'était pas qu’une semaine pleine d'événements et d'activités. Je me souviens de cette Olympiade comme de l'une des semaines les plus brillantes de ma vie, pleine de rencontres avec des enseignants, des experts et, bien sûr, des jeunes cools de différents pays, dont beaucoup avec lesquels j’ai gardé le contact.
Il n'y a pas si longtemps, j'ai appris que l'un de mes bons amis d'Ouzbékistan, Dinislam, avait participé à l'Olympiade internationale sur la sécurité financière en 2023 et avait reçu des distinctions, ce qui m'a fait très plaisir.
L'ITMCFM : actuellement tu est employée par le SNRF. Peux-tu nous dire, pourquoi tu as décidé de travailler dans ce domaine ? Que fais-tu maintenant et dans quelle mesure tes attentes en matière d'intelligence financière correspondent-elles à la réalité ?
Noursoulouou : Oui, c'est vrai ! En ce moment, je travaille au SNRF. Après l'Olympiades, je me suis rendu compte que ce domaine m'intéressait beaucoup et j'avais très envie de tester mes connaissances dans la pratique et de me plonger dans les processus du renseignement financier.
À peu près en même moment, j'ai été convoqué à des entretiens au SNRF et à la Banque nationale [ Banque nationale de la République kirghize ]. J'ai décidé de poser ma candidature au SNRF parce que le travail dans le domaine de renseignement financier m'intéressait beaucoup et que je voulais évoluer dans ce domaine.
Il n'y a pas si longtemps que j'ai commencé à travailler au SNRF, j'ai encore beaucoup à apprendre. Mais je peux d'ores et déjà dire que la réalité du travail dans le domaine du renseignement financier a dépassé toutes mes espérances : il m’est apparu que ce travail est beaucoup plus compliqué et intéressant que je ne l'imaginais auparavant. Je pense rester dans ce domaine et je me vois comme un expert en sécurité financière à l'avenir.